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La capacité à représenter des concepts abstraits distingue l’homme de tous les autres animaux. Par exemple, bien que nous ne puissions ni voir ni toucher le temps, nous possédons de riches représentations temporelles. Qu’est-ce qui permet cette prouesse cognitive ? Comme en témoignent le langage, les gestes et les objets culturels, les peuples des cultures du monde entier ont tendance à emprunter le domaine de l’espace pour représenter le temps. En pensant au temps en termes d’espace, nous sommes capables d’ancrer nos représentations d’un domaine abstrait dans un domaine plus concret. Ces associations espace-temps fournissent aux adultes des représentations temporelles solides qui soutiennent le raisonnement et la mémoire de l’ordre temporel. Dans quelle mesure ces associations peuvent-elles être un produit de notre biologie ou une invention culturelle ? Pour répondre à cette question, nous utiliserons le temps de regard implicite et des mesures de pupillométrie pour explorer les origines et la trajectoire développementale des associations espace-temps dès les premiers jours après la naissance et jusqu’à l’âge adulte. 

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Coordinatrice de projet français
Maria Dolores (Lola) de Hevia
Projet financé par

Coordinatrice du projet américian

Ariel Starr