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Effets de la mélatonine sur le développement des nouveau-nés et des enfants

La mélatonine suit un rythme dépendant d’oscillateurs centraux mais également périphériques (glande surrénale fœtale, pancréas, foie, rein, cœur, poumon, tissu adipeux, intestin etc.), permettant une organisation temporelle des fonctions biologiques corporelles suivant les rythmes circadiens, en relation directe avec les changements environnementaux périodiques. Les mesures de mélatonine sont considérées comme le meilleur indice périphérique du rythme circadien humain. Des effets physiologiques variés de la mélatonine sont décrits, incluant des actions antioxydantes, une influence sur la formation osseuse et la reproduction, sur le système cardiovasculaire et immunitaire, ainsi que sur la régulation de la masse corporelle. Etant donné ces effets physiologiques, les chercheurs ont réfléchi aux bénéfices potentiels de la mélatonine sur la protection du cerveau et du système gastro-intestinal, les maladies psychiatriques ou cardiovasculaires et sur les effets oncostatiques. Comme nous en avons discuté dans plusieurs articles, le nombre élevé et la diversité de ces effets ouvrent d’importantes perspectives concernant l’utilisation de la mélatonine comme biomarqueur de certaines maladies, ou dans une finalité d’application thérapeutique et préventive (en particulier dans le cadre de l’autisme où celle-ci est actuellement étudiée).

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Responsable du projet
Sylvie Chokron