Marianne Barbu-Roth
Chargée de recherche retraitée – CNRS
Il existe une relation étroite entre le développement de la marche et celui de la vision. Nous avons ainsi montré, que dès la naissance, les nouveau-nés, sont capables d’adapter le rythme de leur pas au défilement de leur environnement visuel. Inversement, l’avènement de la marche autonome, quelques mois plus tard, change la façon dont l’enfant perçoit son environnement visuel. Quelle est l’implication de ces études dans le développement visuel et moteur de l’enfant ? Faut-il stimuler la marche le plus tôt possible ? Comment améliorer la perception visuelle de ses propres mouvement chez le nourrisson ? C’est ce que nous explorons au « babylab » de la Maternité Port-Royal à Paris et au Infant Studies Center aux USA.
Projets en cours
Sciences participatives
Vous prévoyez d’aller à la cité des Sciences et de l’Industrie pendant les vacances d’hiver 2025?
Nous y serrons pour vous proposer une étude!
Note d’information sur la protection des données dans le cadre de la recherche scientifique
Les informations recueillies vous concernant vont faire l’objet d’un traitement dans le cadre du projet « Fondements intuitifs de la géométrie » piloté au sein du Centre de Neurosciences Intégratives et Cognition (INCC) par Véronique IZARD. Le responsable de...
Newsletter 20 – Hiver 2025
Pour ouvrir la newsletter 20 du Babylab, cliquez-ici.
S’éveiller par les sons – Repenser les médiations sonores à l’ère du numérique le 13 novembre
Une conférence va se tenir à L’IRCAM Mercredi 13 novembre à destination principalement des professionnels de l’éducation.
Quels sont les mécanismes cognitifs qui permettent aux nourrissons de se familiariser avec leur langue maternelle ? – Interview France Culture
Interview réalisé par RadioFrance pour essayer de comprendre si ce sont les consonnes ou les voyelles qui permettent aux enfants de reconnaître les mots.
L’espace mental en mémoire au travers d’une collaboration concurrentielle : Exploration des origines et de la trajectoire de développement – SPACEODC
Les êtres humains ont tendance à utiliser spontanément l’espace pour penser, représenter extérieurement (par exemple, les calendriers) et même parler d’une variété de domaines non spatiaux (par exemple, le temps). Cette capacité est fonctionnelle dès la naissance, comment elle est modulée tout au long des premières années de vie, quelles sont ses signatures comportementales et les biais sous-jacents. Enfin, nous examinerons si, et comment, cette capacité a un impact sur l’apprentissage dans différents domaines d’information, de la naissance à l’âge adulte.
Responsable du projet
Maria Dolores (Lola) de Hevia
Les origines et le développement de la ligne temporelle mentale
La capacité à représenter des concepts abstraits distingue l’homme de tous les autres animaux. Par exemple, bien que nous ne puissions ni voir ni toucher le temps, nous possédons de riches représentations temporelles. Qu’est-ce qui permet cette prouesse cognitive ?
Collaboratrice du projet
Maria Dolores (Lola) de Hevia
Contribution des fonctions ‘domaine-générales’ au développement de la cognition numérique – DFCDNC
Le projet a pour but d’identifier les contributions respectives de facteurs « domaine-généraux » (i.e. inhibition et attention) et « domaine-spécifiques » du développement des compétences numériques (e.g. calcul mental) chez le nourrisson et l’enfant.
Responsable du projet
Maria Dolores (Lola) de Hevia
Géométries 2
En s’appuyant sur un projet ANR précédent («Geometries»), ce projet cherchera à caractériser le contenu géométrique des représentations de formes, pour différents formats (2D, 3D) et modalités (vision, toucher) de présentation, chez des participants d’âges différents (nourrissons, enfants, adultes), voyants ou non-voyants.
Responsable du projet
Véronique Izard
Lien entre l’acquisition phonolexicale précoce et le développement ultérieur du vocabulaire
Dans ce projet, nous testons la proposition qu’une étape cruciale dans l’acquisition du langage est atteinte quand les enfants découvrent quels sons (consonnes versus voyelles) sont plus importants au niveau lexical dans leur langue maternelle, amenant à une accélération du développement ultérieur du vocabulaire.
Responsable du projet
Thierry Nazzi